La perfection, c’est quoi ?
Aujourd’hui, je voulais vous parler de perfectionnisme, parce que c’est quelque chose d’après moi qu’on recherche grandement à atteindre lorsqu’on se lance dans un régime, qu’on cherche à modifier son corps, quand on veut maîtriser ce qu’on mange et qui peut être souvent aussi présent dans notre vie quotidienne.
Vous savez comme j’aime aussi faire le parallèle avec notre vie de tous les jours.
Je ne dis pas que c’est le cas de tout le monde, mais je pense qu’une personne qui va être très à cheval sur son poids, sur le comptage des calories, sur la forme que doit avoir son corps, sur ce qu’elle mange au quotidien va potentiellement avoir d’autres sphères dans sa vie où elle va avoir besoin d’être parfaite :
Dans le fait de rendre un travail impeccable, dans le fait d’avoir une organisation quotidienne cadrée au millimètre, dans le fait d’avoir un intérieur irréprochable, sans avoir un jouet qui traîne par terre…
J’aimerais donc vous détailler un peu tout ça, en vous partageant un peu mon expérience, que ce soit dans ma vie quotidienne ou avec l’alimentation, et vous donner des pistes pour vous détacher de ce souci de la perfection, qui peut certes être parfois bénéfique, mais peut souvent être néfaste.
On va commencer comme d’habitude avec une petite définition.
Le perfectionnisme, c’est la tendance excessive à vouloir chercher la perfection, à vouloir chercher ce qui est parfait : et quelque chose de parfait, c’est quelque chose qui est au plus haut dans l’échelle des valeurs, tel qu’on ne puisse rien concevoir de meilleur.
Et pour une personne, cela va être une personne sans défaut, sans reproche.
J’ai moi-même un côté très perfectionniste, mais qui je trouve est de moins en moins présent au fur et à mesure que j’avance dans ma vie. Je vais vous donner quelques exemples dans ma vie où j’avais et j’ai encore un peu ce côté perfectionniste.
Quand j’étais jeune, on va dire surtout au primaire et au collège : ramener une note en dessous de la moyenne était juste inconcevable pour moi.
Je me mettais à pleurer les quelques fois où ça m’arrivait. Non pas que mes parents me mettaient une pression d’enfer, loin de là, vu que de toute façon, je me mettais cette pression toute seule, donc ils n’avaient pas forcément besoin d’en rajouter une couche !
J’étais stressée dès qu’on nous rendait un devoir, comme si ma vie en dépendait. Je me souviens même que j’avais ce qu’on appelle des « pensées magiques », où je me parlais à moi-même et je me disais « Si tu arrives à descendre les escaliers en moins de 5 secondes, ça veut dire que t’auras une bonne note à ce devoir ».
Donc ces notes me mettaient vraiment une pression d’enfer : il fallait que la note soit bonne.
J’étais également très appliquée dans mes cours, très soigneuse, et à la fin de chaque année, je rangeais mes cours dans des boîtes à archives (du collège jusqu’à mes études supérieures).
Et plus j’avançais dans l’âge, plus mon rangement était quasi militaire.
C’était à dire que durant mes études supérieures, je regroupais mes cours dans des boîtes à archives, puis dans des sous pochettes, avec bien entendu un classement très réfléchi : je ne mélangeais pas les matières littéraires avec les matières plus scientifiques par exemple.
Je faisais une page de garde à l’ordinateur sur chaque pochette, j’indiquais sur chaque boîte à archives ce qu’il y avait dedans.
Bref : je vous parle de ça car j’ai eu l’occasion de retourner voir ces archives il y quelques temps de ça (justement pour me séparer de tous ces cours qui ne m’ont jamais vraiment resservi par la suite), et j’étais moi-même ébahie, et admirative de moi-même de ce classement qu’aurait pu m’envier une bibliothécaire, classement qui à mes yeux était parfait, d’autant plus pour la jeune femme que j’étais, entre 18 et 23 ans.
Je vous parle ici du rangement de mes cours de fin d’année, car cela témoigne de manière plus large mon côté très organisé et maniaque que j’ai toujours eu.
Je pense que je suis née en étant organisée, en aimant que les choses soient rangées. Je n’ai jamais entendu étant enfant de la part de mes parents la fameuse phrase : « Va ranger ta chambre », je le faisais spontanément.
Et lorsque je suis partie de chez mes parents vers la vingtaine, j’ai eu mon propre appartement : je mettais un point d’honneur à ce que tout soit absolument parfait, c’est-à-dire propre et rangé tout le temps.
Cela voulait dire : ne jamais rien laisser trainer, faire le ménage impérativement une fois par semaine, et faire un petit ménage de milieu de semaine, qui passait quand même par repasser l’aspirateur partout, et renettoyer le lavabo dans la salle de bain.
Pour ce qui est de mon alimentation, et surtout de mon corps : si vous avez écouté l’épisode 0 où je vous fais une petite présentation de mon parcours, ma perfection reposait sur le poids que ma balance affichait.
Je me pesais tout le temps. Mon poids ne devait pas dépasser un certain chiffre.
Mon corps devait être parfait, j’étais complètement formatée par la culture des régimes, donc pour moi un corps parfait : c’était un corps mince, ventre plat, pas de cuisses, et des fesses rebondies juste comme il faut, ni trop ni pas assez.
Quels sont les avantages et les inconvénients de la recherche de perfection ?
Si je reprends les 3 exemples que je vous ai donnés : à savoir la recherche de perfection dans mon travail scolaire, la recherche de perfection dans l’organisation de mon quotidien ou la recherche de perfection dans mon corps : quels sont les avantages et les inconvénients de cette recherche de perfection ?
Si je liste les avantages, je dirais que dans mon travail scolaire le bénéfice principal, c’est que j’ai su être rapidement autonome. Je n’ai pas souvenir que mes parents (en particulier ma mère) était derrière moi pour me pousser à faire mes devoirs, à vérifier si j’avais fait ce qui était demandé.
J’ai souvenir que ma mère m’aidait parfois à faire certains exposés, elle me faisait réciter mes leçons mais à ma demande.. Donc je dirai que cette volonté de rechercher la perfection dans mon travail m’a poussé à savoir me débrouiller seule.
Dans mon quotidien : le fait que j’avais (et j’ai encore un peu) ce côté assez maniaque, ça me permet de faire régulièrement du tri et d’avoir chez moi 15000 trucs qui ne me servent pas. Personnellement je m’y retrouve mieux, je trouve que cela permet d’avoir l’esprit plus clair, et ça m’apaise.
Ceci étant, c’est un point de vue très personnel, car certaines personnes savent être organisées dans leur bazar et arrivent parfaitement à s’y retrouver donc voilà, je vous donne vraiment mon point de vue dans les avantages que je trouve à être organisée chez moi.
Pour ce qui est de la recherche de perfection dans mon corps : j’ai beau chercher, j’avoue que je ne vois pas trop d’avantages.
On pourrait penser que cela pourrait être une manière de prendre soin de soi : à mon sens pas du tout.
Ce qui va me permettre de faire la transition vers les inconvénients : pour moi, lorsque je me pesais tout le temps, c’était le reflet d’une lutte continuelle envers moi-même, c’était être dans la peur permanente de grossir, ou la quête permanente de vouloir maigrir. Et c’était être toujours + ou – insatisfaite de moi-même.
Et c’est un peu ça le travers, le gros inconvénient de cette recherche de perfection : c’est qu’on se met toujours la barre très haute, voir trop haute.
La conséquence, c’est qu’on s’épuise à atteindre cet idéal, et qu’en plus, parfois on peut en ressortir insatisfaite, ou stressée de ne pas atteindre cet idéal.
Le stress, c’était justement ce que je ressentais à chaque fois qu’on nous rendait un devoir, je ressentais ça comme une sentence qui allait tomber, et si en +, le ou la prof nous disait qu’il n’avait pas eu le temps de corriger les copies, qu’il nous rendrait le cours encore d’après : c’était encore plus insoutenable, car ça voulait dire que j’allais rester encore quelques jours voir une semaine dans cet état.
Pour le côté organisé dans mon intérieur : à mon niveau, c’était pas un gros inconvénient. Cela fait très longtemps maintenant que je ne fais plus de ménage de milieu de semaine, et aujourd’hui avec le recul, je m’interdis presque de faire un ménage de mi-semaine, car ça me rappelle cette époque, époque où finalement, je n’avais pas grand-chose d’autre dans ma vie que le ménage, j’avais pas de passion, donc presque c’était un moyen de m’occuper !
Et pendant ce temps là, je ne faisais pas autre chose.
Et soit dit en passant, désormais, cette tâche est gérée par mon conjoint, donc ça facilite les choses !
Et je trouve aussi que, même si j’aime encore avoir un intérieur rangé, le fait de rechercher cette perfection en voulant un intérieur hyper méga bien rangé, c’est aussi s’interdire un peu de vivre.
Maintenant, ça ne me gêne pas de laisser trainer un magazine, que sur mon bureau ce soit un peu le bazar.. Voilà, je n’ai pas envie que ma maison soit une maison témoin d’un magasin de décoration, j’ai aussi envie qu’il y ait de la vie, qu’il ait notre touche à mon conjoint et moi-même.
D’où vient cette recherche de perfection ?
Alors d’où vient cette recherche de perfection ?
Et bien elle vient en fait de tout un tas de standards que l’on s’impose à nous-mêmes. On a tous un manuel interne sur la manière dont on estime qu’on devrait se comporter, pour être considérée comme une « femme idéale » au sens large, et de manière plus particulière, être considérée comme une bonne mère, une bonne épouse, une bonne amie etc
Ce sont en fait des critères qu’on s’impose, qui sont soit soufflés subtilement par la société et qu’on a intériorisé, soit qui viennent de notre éducation, soit qui viennent de nous tout simplement !
Et on va vouloir absolument remplir tous ces critères, car on estime que si ces critères ne sont pas remplis : notre valeur sera moindre.
Je vous ramène à la définition de « parfait » dont je vous parlais au début : Qui est au plus haut, dans l’échelle des valeurs ; tel qu’on ne puisse rien concevoir de meilleur.
Et à travers cette recherche de perfection, on cherche finalement à contrôler à la fois le regard que nous-mêmes on porte sur nous, parce qu’on se dit que si on ne respecte pas ces critères, on ne va pas s’aimer et on va se trouver nulle.
Et on cherche aussi, et peut être même encore plus, à contrôler le regard des autres.
Forcément, au travers de mes bonnes notes : j’étais certes heureuse de ma réussite, mais aussi heureuse des appréciations que je recevais de la part de mes parents ou de la part de mes professeurs…
Au travers de mon intérieur hyper rangé : au-delà de cet apaisement intérieur que je ressentais, et que je ressens toujours d’ailleurs, j’appréciais et j’avoue que j’apprécie encore, que les gens me disent « Qu’est ce que c’est bien rangé chez toi ! ».
Même si j’avoue que je ne peux plus m’en attribuer entièrement le mérite car mon homme contribue grandement au fait que la maison soit propre et rangée !
Et au travers de mon physique mince : je ressentais une certaine satisfaction à ne pas dépasser un certain poids.
Ce poids était X, pourquoi plutôt que Y ou Z, je ne sais pas !
On a souvent un seuil de poids en tête qu’on estime ne pas devoir dépasser, c’est souvent d’ailleurs un poids où il y a un changement de dizaine, où on se dit que si on passe cette dizaine, notre vie sera insupportable.
Là en ce qui me concerne ce n’était même pas mon cas, c’était un poids un peu « bâtard », et j’éprouvais une certaine satisfaction à le respecter, car pour moi, c’était le reflet de ma valeur, le fait que je contrôlais quelque chose dans ma vie, dans une vie où en parallèle j’étais à l’époque célibataire, et où je ne me sentais pas capable de quitter un job qui ne convenait pas.
Donc le message c’était un peu : regardez moi, certes je n’ai personne dans ma vie, je n’ai pas le courage de prendre ma vie professionnelle en mains, mais mon physique, ça je maitrise !
Je cherchais ainsi à contrôler le regard que pouvaient avoir les autres sur moi.
Finalement, que reflète la quête de perfection ?
Ce que je viens de vous exposer, c’est un peu ce que ça représentait pour moi d’être parfaite, de cocher toutes les cases que je m’étais moi-même imposée.
Et c’est la question que je vous invite à vous poser, c’est qu’est ce que reflète ce perfectionnisme pour vous ? Qu’est ce que ça reflète pour vous d’être parfaite et de cocher toutes vos cases ?
Et si vous n’êtes pas parfaite selon votre liste de critères : qu’est ce que ça vient dire à propos de vous ?
Est-ce que vous estimez avoir moins de valeur ? Pourquoi vous auriez moins de valeur ?
Est-ce que si votre intérieur n’est pas rangé, cela signifie que vous ne savez pas tenir une maison, et donc que vous n’êtes pas une femme respectable ?
Est-ce que si vous avez du ventre, cela signifie que vous vous laissez aller dans votre manière de manger, que vous n’avez aucune volonté, que vous n’êtes pas belle, pas désirable ? Et que vous avez moins de valeur qu’une autre femme qui n’a pas de ventre ?
Cette femme qui n’a pas ventre, qu’est ce que vous pensez qu’elle a de plus que vous ? Si ce n’est qu’elle a moins de ventre, mais au-delà de son apparence physique : pensez-vous qu’elle a des qualités que vous n’avez pas ? Pensez-vous qu’elle soit plus forte que vous pour accomplir certains projets ? Retournez la question : pourquoi estimez vous être faible ?
Ca c’est quelque chose qu’on va travailler lors que mon programme en ligne que je vais lancer sur avril pour aider les femmes à abandonner les régimes, et vivre une vie 100% en accord avec leurs valeurs, et pas les valeurs des autres : le but ce sera de voir comment vous vous définissez, quels sont les critères que vous vous imposez que ce soit sur votre manière d’être ou sur votre manière de manger, et lâcher prise finalement sur cette quête de la perfection.
Où j’en suis de mon coté ?
Vous vous demandez peut être où j’en suis à l’heure actuelle dans les différentes sphères que j’ai évoquées, ou comment j’ai cheminé.
Concernant ma réussite scolaire, je me suis petit à petit un peu lâché la grappe comme on dit . Je ne dis pas que je restais indifférente quand je n’avais pas la moyenne, mais j’étais beaucoup moins en stress, je ne pleurais plus, je ne me racontais plus des pensées magiques dans ma tête..
J’étais certes un peu déçue, mais je me disais « Bon ben ça arrive, y’a d’autres matières pour compenser etc ».
Et dans mon travail actuel de coach : j’ai eu une phase également où il fallait que tout soit parfait. Je faisais des vidéos où il fallait que le décor derrière moi soit nickel, j’exigeais envers moi-même de faire des présentations PPT…
Tout cela m’a vite épuisée, et dégoutée de ce que je faisais finalement ! Alors que c’était pas le but ! Donc je me mets beaucoup moins d’exigence dans la forme en tout cas, je préfère me concentrer davantage sur le fond avec un contenu de qualité.
Donc cette baisse de recherche de la perfection m’a fait le plus grand bien à ce niveau là, car pour autant je restais plutôt une bonne élève studieuse, et travailleuse, mais mon niveau de stress avait diminué.
Concernant mon intérieur rangé : là aussi j’ai grandement lâché du lest, et je ressens en tout cas au fond de moi, que si je range et nettoie, c’est plus parce que ça me fait du bien à moi, plutôt que pour avoir une validation de l’extérieur. Même si comme je vous disais, j’avoue que j’apprécie toujours quand on me dit « C’est bien rangé chez toi ! », mais autant avant c’est presque autant pour les autres que pour moi, si ce n’est plus pour les autres que je rangeais mon intérieur, préparée à l’éventualité que quelqu’un passe à l’improviste !
Pour ce qui est de mon physique, et de mon poids : je ne vais pas vous dire que j’ai un lâcher prise total là-dessus.
Je ne me pèse quasiment plus, je suis passée de plusieurs fois par jour, à quelques fois par an ! Donc j’estime que c’est un grand progrès !
Je me sens plus à l’écoute de moi et de mes signaux internes, de mes envies, je me sens beaucoup plus libre dans ma façon de manger alors qu’avant, j’avais cette pression quotidienne du poids.
J’ai toujours une certaine peur de grossir qui effectivement, n’est pas totalement partie : et j’ai envie de dire que vu la société dans laquelle on vit, avoir peur de grossir est normale (et j’aurai l’occasion de dédier un épisode complet à cette peur de grossir !).
Mais ce qui moi me satisfait, c’est que malgré cette peur de grossir qui peut parfois être présente : ça ne m’empêche pas de manger ce que je veux.
J’ai encore parfois des pensées du type « Est-ce que tu fais bien de manger ça », mais je la mets rapidement en sourdine et passe outre. Je ne veux plus que cette peur domine mon bien être.
Et paradoxalement, là où je n’ai jamais ressenti une recherche de perfection, c’est dans ma manière de manger.
Je n’ai jamais ressenti le besoin de respecter un certain nombre de calories, je ne me suis jamais dit par exemple « Oh mon Dieu, dans ce plat il n’y a pas de légumes »..
Même si en effet, je suis pas très fast food, et globalement je préfère les plats où il y a quelques légumes sinon je trouve ça un peu lourd : pour moi mon équilibre réside dans ce que je mange sur la semaine, voir même l’année.
Et si je ne suis pas très fast food et que j’aime bien qu’il y ait des légumes dans la plupart de mes plats : c’est parce que ça me fait du bien. Ce n’est pas parce que c’est mieux d’un point de vue moral. C’est parce que ça me fait du bien dans mon intérieur si je peux dire ça comme ça.
Comment lâcher la perfection ?
Tout ça pour dire, au vue des différentes sphères de vie que j’évoque : ce que je veux vous montrer c’est que pour avoir ce fameux lâcher prise, il est nécessaire de baisser le niveau d’exigences que l’on a envers soi même. C’est finalement abandonner l’idée de cocher certaines cases de son manuel, sans pour autant que cela signifie que l’on a moins de valeur.
C’est en observant le fait que lorsque je m’autorisais à ne pas cocher toutes les cases, et bien il ne se passait rien de néfaste, voir même que c’était plutôt à mon avantage car ça me dégageait du temps et de l’espace mental pour faire des choses plus enrichissantes, que j’ai pu constater les bénéfices de ce lâcher prise au niveau de ma recherche de perfection.
Par exemple, au lieu de faire un ménage de mi-semaine : je peux aller prendre l’air, regarder une série, ou travailler sur mon podcast par exemple.
Au lieu de choisir de me peser tous les matins pour constater un poids qui n’était jamais assez bas à mes yeux : j’ai décidé de choisir de réfléchir à ce qui me mettrait en joie de prendre au petit déjeuner le matin, et tenir compte de mon niveau de faim, et de mes envies.
Et c’est exactement ce que je compte vous partager durant mon programme : c’est de faire un état des lieux de votre manuel intérieur, de votre grille de critères à respecter, et en vous interrogeant si cette grille vous satisfait ou non, d’oser la changer, en supprimant certains critères, ou en en mettant d’autres plus bienveillants envers vous-mêmes, en faisant des expériences, et en voyant ce qui se passe, que petit à petit, vous serez plus en paix avec vous-mêmes.
Car baisser cette recherche de perfection vous amènera à davantage de bienveillance envers vous-mêmes, vous serez plus satisfaite de ce que vous faites, vous serez moins dans l’auto flagellation, et cela vous montrera que vous pouvez être là pour vous-mêmes, et de bâtir cette fameuse sécurité intérieure, que quoi qu’il arrive, vous serez toujours dans votre propre équipe.
Si vous aimeriez vivre une vie à 100%, mais que vous avez du mal à oser changer, je vous propose de me rejoindre lors d’un coaching :
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