27. 3 grandes difficultés de l’alimentation intuitive

Sep 21, 2022 | Podcast

Dans cet épisode, on va parler d’alimentation intuitive, et plus particulièrement de 3 difficultés qui peuvent surgir quand on se lance dans ce process, et comment passer outre ces difficultés.

Ce sont A MES YEUX des difficultés. Peut être que pour vous, ça ne pose pas de problème, peut être que vous en avez d’autres qui sont davantage dominantes… Libre à vous de piocher les conseils qui peuvent vous aider dans ce que je vais vous dire !

Si toutefois c’est la 1ère fois que vous écoutez un de mes épisodes, et que vous commencez tout juste à vous intéresser à l’alimentation intuitive, je vous refais déjà un petit topo de ce qu’est ce concept : l’alimentation intuitive est une méthode qui a été mise en place par 2 diététiciennes américaines : Elyse Resh et Evelyn Tribole, qui avaient pour habitude de prescrire des régimes, mais qui étaient lassées de voir revenir leur patient quelques mois plus tard, en ayant repris les kilos qu’ils avaient perdus (voir même avec un surplus), voir même parfois avec des troubles du comportement alimentaire.

Elles ont donc mis en place le process d’alimentation intuitive qui est un process orienté autour de 10 principes, un process pour finalement réapprendre à manger, sans se poser 3000 questions derrière.

A mes yeux je trouve que cela s’apparente à programme de développement personnel, axé sur le comportement alimentaire, mais aussi sur votre corps. Le but est de reprogrammer votre cerveau, de faire un rester sur tout ce que vous croyez sur l’alimentation, mais aussi sur tout ce que vous croyez à propos de vous.

Le but ultime étant d’une part, que vous soyez sereine à l’idée de manger ce dont vous avez besoin et envie, mais aussi que vous preniez conscience de votre vraie valeur, que votre valeur soit indépendante de votre apparence physique. Sous entendu, le but est d’oublier le concept « Plus je serai mince, plus ma valeur sera grande ».

Voilà pour sur le petit topo sur l’alimentation intuitive, je ne vais pas m’attarder davantage, si vous voulez en savoir +, j’ai une page dédiée à l’alimentation intuitive sur mon site internet « christellecayet.fr », je vous invite à y jeter un œil.

Comme je vous disais, je préfère m’attarder aujourd’hui sur les 3 difficultés qui peuvent surgir quand on démarre un process d’alimentation intuitive.

Parmi les difficultés de l’alimentation intuitive : Le fait de rejeter la mentalité de régimes

La 1ère difficulté qui peut surgir, c’est le fait d’arriver à rejeter la mentalité des régimes.

Sachez que se détacher de la culture des régimes est le 1er principe de l’alimentation intuitive, et effectivement je trouve qu’il est essentiel de commencer par là !

Alors en quoi consiste une mentalité de régime ?

C’est le fait de mettre la perte de poids au centre de ses préoccupations, au détriment de sa santé physique, mais surtout mentale.
C’est le fait de mettre côté ses sensations de faim et de satiété, mettre de côté ses envies, pour manger en fonction d’un plan alimentaire ou d’un nombre de calories ou d’un nombre de points.

C’est catégoriser les aliments comme étant bons ou mauvais (sous entendu bons ou mauvais pour la ligne), en privilégiant évidemment les aliments à faibles calories et en évitant de manger les aliments à haute densité calorique, les aliments gras et sucrés.

C’est se peser régulièrement.

C’est faire du sport à outrance : idéalement un sport qui permet de dépenser beaucoup d’énergie (d’ailleurs si vous voulez avoir une relation plus sereine avec le sport, je vous invite à écouter l’épisode 26 !).

Une mentalité de régimes, ce sont donc toutes les pensées que vous allez avoir dans le but de rester mince. Je dirais que ce sont des pensées qui vont généralement aller à l’encontre de ce que vous aimeriez vraiment, qui ont pour but de contrôler votre comportement alimentaire, dans le but de contrôler votre apparence physique.

Pourquoi cela peut être une difficulté de se détacher de cette mentalité de régimes ?

Et bien parce que nous sommes conditionnés depuis des lustres à penser de cette manière. Conditionnés par qui, par quoi ? Et bien tout dépend de l’histoire de chacun.

Déjà la société y contribue très largement avec les magazines féminins (comble de l’ironie quand même ! ) : en valorisant la minceur, en voyant fleurir à l’approche de chaque été des nouveaux régimes qui à l’issue nous promettent le bonheur.

Les réseaux sociaux : avec beaucoup de comptes sur Instagram qui montrent des « avant régime/après régime », encore une fois, sous entendu que notre corps est bien mieux après avoir fait le régime (je trouve dommage qu’on ne puisse pas montrer en photo notre état psychologique après régime !).

Les titres subtils (que ce soit dans les magazines ou sur les réseaux) montrant des recettes « saines » : et généralement, les recettes saines ne sont PAS à base de fromage fondu ou de Nutella, c’est plutôt à base de fruits et légumes, donc on intériorise l’idée que manger du fromage ou du Nutella : c’est mal.

Et puis il y a l’histoire personnelle de chacun : selon comment vous avez été conditionnés par vos parents, selon si vous avez eu des moqueries étant jeune…

Donc tout ça fait que ça peut être difficile de se détacher de la mentalité des régimes, d’une part comme je vous disais du fait de notre histoire personnelle : car par exemple si vous avez eu des moqueries ou des critiques étant jeune parce que vous étiez en surpoids, votre cerveau a bien ancré l’idée qu’avoir des kilos en trop vous expose au rejet des autres, que ce n’est pas forcément une émotion agréable à vivre, et donc qu’il vaut mieux être mince pour être accepté.

Et d’autre part, par la société et les réseaux sociaux : puisque nous sommes sans cesse exposés à des images, des titres accrocheurs qui valorisent la minceur, qui valorisent les aliments à faibles calories, et des suggestions qui laissent à penser qu’on est plus heureux en étant mince !

Qu’il suffit d’avoir un peu de volonté pour maigrir, en contrôlant simplement ce qu’on mange, et en allant bouger ses fesses en faisant du sport.

Donc oui, cela peut être une difficulté de se détacher de la mentalité de régime au vue du conditionnement auquel on est exposé tous les jours, ou auquel on a été exposé par le passé.

Alors comment justement faire face à cette difficulté ?

Pour ce qui est des images, des titres accrocheurs auxquels on est exposés tous les jours : utilisez les réseaux sociaux de manière bénéfique.

Les réseaux sociaux peuvent être beaucoup décriés du fait de leur contenu, du fait des commentaires de certaines personnes qui peuvent être très durs… Mais ils sont aussi un excellent moyen d’avoir une autre ouverture d’esprit, de vous apporter une autre vision de l’alimentation.

Oubliez les comptes de régime, les comptes qui mettent en avant les calories d’un plat, les calories dépensées durant un sport, les comptes soit disant motivant, qui sont souvent en train de dire des phrases du type « on lâche rien, je vais y arriver ! » ou alors « pour perdre du poids, il faut de la régularité, de la constance »…

Choisissez de prendre le côté aidant des réseaux sociaux, en vous abonnant à des comptes qui vous aident, des comptes où quand vous les voyez vous vous dites « Ca me fait du bien d’entendre ça, de voir ça ! », des comptes où vous vous dites « Mais je suis pas toute seule à ne pas être bien, d’autres personnes sont comme moi, et je vois qu’elles en sont sorties ! ».

Si pour une raison quelconque, vous sentez un mal être en suivant telle ou telle personne : c’est que vous n’êtes pas au bon endroit.
Donc choississez de suivre des personnes qui vous aident dans votre évolution.

Pour ce qui est des magazines féminins qui proposent des nouveaux régimes : idem. Soit ne pas les acheter si vous sentez que cela ne va pas vous aider.

Soit, comme moi je fais, j’en achète de temps en temps, mais s’il y a des remarques sur la minceur, sur comment perdre 3 kilos avant l’été, sur « comment manger plus sainement » : je ne m’y attache plus en fait. Je suis + finalement dans un état un peu de désolation de voir que la culture des régimes est encore présente, je constate l’intitulé de l’article par exemple, et je passe mon chemin. Je ne vais voir que ce qui m’intéresse.

Ou alors je vais lire l’article en question par curiosité, pour voir comment la culture des régimes est exprimée et me désoler encore +, mais voilà, c’est vraiment une démarche complètement différente. Je ne vais pas lire l’article dans l’idée de piquer des idées pour manger autrement ou pour avoir un ventre plus plat.

Je ne prétends pas que c’est une déconstruction qui va se faire du jour au lendemain. Mais votre cerveau, c’est comme un muscle : il faut l’entraîner, dans le cas présent l’entraîner à voir autre chose, à croire que ce que vous pensez actuellement n’est pas une vérité vraie.

Qu’autre chose peut être vraie, et l’habituer petit à petit à cette nouvelle croyance.

Pour ce qui est des éventuelles moqueries ou critiques que vous avez eues dans le passé de la part de votre entourage (que ce soit la famille, ou les autres enfants lorsque vous alliez à l’école) : sachez que cela ne vous définit pas. On a tendance à se forger une identité dans le présent via ce que nous avons vécu par le passé.

Si vous avez eu des remarques du type « Elle, c’est la gourmande de la famille », ou « Elle, tant que y’en a sur la table, elle continuera de manger » vous faisant passer un peu pour une gloutonne, ou «Elle n’a jamais su contrôler son alimentation », ou « Elle n’a jamais été sportive »… Et qu’on a toujours entendu ça…

On a grandi en se définissant comme étant une personne gloutonne, en se définissant comme étant une personne non sportive… Et si c’était faux ?

On a tendance à croire que notre identité est figée dans le marbre, qu’on ne peut changer. Là encore, c’est faux. Vous pouvez devenir ce que vous voulez.

Moi la 1ère, effectivement, j’ai tendance à me définir comme n’étant pas sportive. Déjà, ça ne me gêne pas + que ça que de ne pas faire de sport, ou en tout cas très peu, et de 2, je sais qu’avec un peu d’entrainement, et si je faisais du sport davantage une priorité, je pourrais être davantage sportive.

Sur le fait de manger c’est pareil : pourquoi se définir comme étant par exemple la gloutonne de la famille, le côté gloutonne étant plutôt péjoratif… Qui sous entend que vous n’avez pas forcément une relation sereine avec la nourriture, et que ce serait quand même mieux si vous faisiez un peu plus « attention ». Donc on est typiquement dans une mentalité de régimes.

Peut être que vous avez juste des besoins différents du reste de votre famille, peut être que génétiquement, il se trouve que vous n’avez pas hérité des même gênes que vos frères et sœurs par exemple.. Mais ça ne fait pas de vous une personne gloutonne si toutefois il se trouve que vous mangez + que les autres personnes de la famille.

Observez comment vous pourriez vous définir autrement, en adoptant un vocabulaire plus aidant à votre égard.

**

Donc voilà pour la 1ère difficulté qui peut survenir lorsqu’on se lance dans un process d’alimentation intuitive : c’est la difficulté de se détacher de la culture des régimes, au vue de l’exposition que l’on a autour de nous sur les réseaux et qui valorise la minceur et au vue de notre passé.

Je vous invite donc à choisir vos abonnements sur les réseaux (je vous rappelle d’ailleurs que j’ai un compte Instagram !), et à revoir toute l’identité que vous vous êtes créée sur vous-mêmes (ça c’est d’ailleurs quelque chose qu’on voit dans mon programme de coaching, je vous aide à prendre conscience que vous pouvez vous définir autrement).

 

difficultés de l'alimentation intuitive

Parmi les difficultés de l’alimentation intuitive : Gérer les pensées de culpabilité

La 2e difficulté qui peut survenir lorsqu’on se lance dans un process d’alimentation intuitive : c’est le fait d’avoir sans cesse des pensées de culpabilité. On ressent de la culpabilité à manger.

Pourquoi on ressent cette culpabilité : parce que justement, cela rejoint la 1ère difficulté, cela rejoint la mentalité des régimes.

On est teeelleement conditionnés à entendre qu’il faut manger 5 fruits et légumes par jour, qu’il faut limiter le gras et le sucre, qu’il faut pratiquer une activité physique régulière… Que dès qu’on déroge à une règle, c’est le drame !

Ces règles sont + ou – ancrées dans notre manuel interne, le fameux manuel interne que l’on a à propos de nous de « la bonne mangeuse ».

C’est un manuel encore une fois que l’on s’est fabriqué avec le temps, comme je vous le disais précédemment : au travers des injonctions de la société et/ou au travers de notre histoire passée.

Dans un process d’alimentation intuitive, l’un des buts est de se donner la permission inconditionnelle de manger. Et lorsqu’on est habitué à toujours soumettre notre manière de manger à des conditions : à savoir si on a mangé une raclette ce WE, on va se nourrir pendant 3 jours de légumes vapeur, ou à l’inverse, si on a fait 2h de sport en + cette semaine, alors on va s’autoriser davantage à manger des cookies…

Donc lorsqu’on est habitué à fonctionner de la sorte, avec ce type de règles : forcément, au début, si on estime ne pas remplir toutes les conditions, on va avoir des pensées de culpabilité.

Et pour rappel, la culpabilité, c’est le fait de se sentir coupable, c’est le fait d’avoir commis une faute.

On a donc la sensation de fauter dès qu’on mange généralement des produits gras et sucrés, car ce sont des produits pour lesquels on entend tout le temps qu’il faut limiter la consommation.

Alors comment faire face à cette difficulté, comme gérer ces pensées de culpabilité, et finalement, vous donner cette autorisation inconditionnelle de manger ?

Lorsque vous avez une pensée de culpabilité qui surgit (du type, je mange un cookie, mais je ne devrais pas) : demandez-vous pourquoi vous pensez ça. Il y a fort à parier que la réponse soit « parce que c’est gras et sucré ». Je vous répondrai « Et alors ? », et vous me répondrez surement « Et ben je vais grossir ».

1 : Est-ce vraiment vrai que manger un cookie (ou plusieurs) va vous faire grossir ? Voici une autre croyance que vous avez déjà dû certainement entendre et que je vous invite à adopter : l’équilibre ne se fait pas que sur un repas mais sur plusieurs. Et aucun aliment ne fait grossir ou maigrir, c’est la manière dont on les mange qui va influencer notre poids.

Oui, si vous vous nourrissez exclusivement de McDo pendant 1 mois (et je dis bien exclusivement !), il est probable que vous preniez du poids (et encore, je n’émets même pas une certitude là-dessus !).

Et si vous mangez que des légumes vapeur pendant un mois : oui, il est probable que vous perdiez du poids !

Mais entre nous, qui se nourrit exclusivement QUE de McDo, ou QUE de légumes vapeur ?!

Donc je vous invite vraiment à prendre du recul par rapport à ça.

Et 2 : Quand vous avez ce genre de pensées, réfléchissez à toutes les fois où vous vous êtes privées de cookie, ou d’autres aliments gras et sucrés : quelles conséquences cela a eu sur vous ? Sur votre poids puisque c’est souvent sur ça qu’on met le focus, mais aussi sur votre bien être mental ?
Est-ce que de manière générale, la privation a été bénéfique pour vous ?

Comme je vous ai déjà dit : la privation crée l’attrait, l’abondance crée le désintérêt. Donc plus vous mangerez ce dont vous avez envie, moins vous aurez envie d’en manger.

Et enfin, reconnectez vous à vos sensations de faim, de satiété, et vos envies. Dès que vous avez le sentiment de passer outre, ou alors de manger en fonction de règles qui sont extérieures à vous (du type : je mange un yaourt 0% plutôt que du fromage parce que c’est soit disant mieux), vous vous éloignez de votre autorisation inconditionnelle de manger.

Dites vous que si votre cerveau, ou votre corps vous envoie le message de la faim ou d’une envie de manger : c’est qu’il en a besoin. Vous n’avez donc pas à culpabiliser de donner à votre corps ce dont il a besoin.

difficultés de l'alimentation intuitive

 

Parmi les difficultés de l’alimentation intuitive : Accepter son corps

La 3e difficulté qui peut surgir quand on cherche à faire la paix avec la nourriture et avec soi même, c’est justement le fait d’accepter son corps tel qu’il est.

Le sujet du corps dans le livre « Alimentation intuitive » des 2 diététiciennes américaines est abordé au niveau du 8e principe, qui s’intitule « Respecter son corps ».

Comme je vous disais, le process d’alimentation intuitive est un process au-delà du fait de réapprendre à manger. Le but est aussi de faire la paix avec soi même, et de placer sa valeur ailleurs que dans son apparence physique, ce qui je trouve est noble cause !

La difficulté qui peut apparaître, c’est que ce n’est pas toujours évident d’accepter son corps, surtout quand celui-ci n’est pas normé, j’entends par là surtout quand celui-ci ne répond pas aux standards de beauté de la société.

A savoir un corps mince, avec un ventre plat, des fesses rebondies, des cuisses fines…

Car forcément, ne pas avoir ce type de corps nous expose davantage à la critique et au rejet. Ce ne sont donc pas des émotions forcément agréables à vivre, donc évidemment, notre cerveau cherchera toujours à nous protéger de ce type d’émotions.

Il y a donc cette phase d’acceptation corporelle à passer, car comme le disent très bien les 2 diététiciennes américaines : cela ne nous viendrait pas à l’idée si on fait une pointure 39 d’essayer de rentrer dans des chaussures taille 36. On va pas essayer de réduire la taille de nos pieds.

Pour notre corps c’est pareil : il est nécessaire d’accepter notre code génétique, et d’arrêter d’avoir des attentes complètement irréalistes face à son corps.

Alors comment faire face à cette difficulté, comment arriver petit à petit à accepter son corps ?

Et bien je vais rejoindre la 1ère piste que vous je vous ai données en début d’épisode : encore une fois, choisissez ce sur quoi vous portez votre attention. Choisissez vos abonnement sur les réseaux. Choisissez de suivre des compte « Body Poisitive » comme Elly Killeuse, Ginger Chloé ou The Body Optimist, qui vous montre des corps différents.

Que ce soit des corps minces ou des corps gros, mais aussi des corps avec des cicatrices, des vergétures, des tâches sur la peau, de l’acné, des rides.. Encore une fois pour que votre cerveau assimile le fait que non, la majorité des femmes ne font pas une taille 36, que la majorité des femmes n’ont pas une peau parfaitement lisse, bref qu’il assimile qu’il y a une grande diversité corporelle !

Encore une fois, c’est une déconstruction qui ne se fait pas en 2 jours, mais en diversifiant vos réseaux, vous semez ainsi des graines pour l’avenir, pour le bien être de votre santé mental.

Et pour accepter davantage son corps, je vous invite à vous reposer la question de tout à l’heure : qu’est ce que votre corps vient dire à propos de vous ?

Est-ce que plus vous estimez que plus vous serez mince, plus vous aurez de la valeur ?

Et si votre valeur se trouvait ailleurs ? A quel point par exemple vous vous donnez de l’importance ? Par exemple, est ce que vous tenez compte de votre propre opinion, de vos envies ? Ou est ce que vous laissez toujours les autres choisir ou décider pour vous ?

Car comment voulez vous ressentir de la valeur si vous ne vous écoutez pas ?

Et si votre valeur passait par ce que vous faites, mais aussi qui vous êtes, ça ressemblerait à quoi ?
Trouvez d’autres qualificatifs pour vous définir. Vous n’êtes pas juste mince ou grosse, vous êtes plus que ça. Vous être peut être une personne créative, ambitieuse, généreuse, toujours prête à aider, à l’écoute, organisée, curieuse, rigolote…

Le but est de trouver d’autres adjectifs pour vous définir, autre que physique.

Plus vous vous définirez autrement que par votre corps, plus justement, votre corps prendra une place secondaire dans votre vie et donc plus vous en serez détachée, et l’accepterez facilement.

difficultés de l'alimentation intuitive

Conclusion

Voilà pour cet épisode, j’espère qu’il vous aura donné quelques pistes pour faire face à certaines difficultés que l’on peut rencontrer lorsqu’on décide enfin de faire la paix avec la nourriture !

Encore une fois, patience et persévérance sont les maitres mots ! Cela demande du temps, certes il y a des jours sans. Des jours où l’on se dit qu’on n’y arrivera jamais, des jours où on se sent moche, mais c’est ok. Continuer de cheminer ! Car le rapport bénéfices versus efforts fournis en vaut vraiment la chandelle !

 

difficultés de l'alimentation intuitive

***

Pour travailler avec moi :

  • Coaching individuel : 10 séances d’1h en visio via Zoom. Pour en savoir plus, cliquer ici.
  • Programme en ligne :  Pour en savoir plus, cliquer ici.

 

Ce podcast est disponible sur

 

difficultés alimentation intuitive

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous pourriez aimer aussi :

28. Comment mieux respecter son corps ?

28. Comment mieux respecter son corps ?

SOMMAIRE   D'où vient ce mépris que nous avons pour notre corps ? Respecter son corps : prendre la décision Respecter son corps : en le nourrissant, et en le faisant bouger avec bienveillance Respecter son corps : en le mettant moins sur un piedestal Est-ce...

26. Sport : Comment remettre du plaisir dans sa pratique ?

26. Sport : Comment remettre du plaisir dans sa pratique ?

SOMMAIRE   Comment la culture des régimes rend le sport malsain ? PComment remettre du plaisir dans la pratique du sport ? Conclusion Dans l’épisode de la semaine dernière, je vous parlais des bonnes résolutions que l’on prend souvent à la rentrée (ou en...

25. Les bonnes résolutions

25. Les bonnes résolutions

SOMMAIRE   Le frein majeur à nos bonnes résolutions Les 2 ingrédients pour tenir vos bonnes résolutions Les questions que vous pouvez vous poser Conclusion On se retrouve pour cet épisode de rentrée après un été rythmé par le travail et les vacances pour la...

decouvre mes accompagnements

Si tu as envie de faire la paix avec la nourriture, et que manger ne rime plus avec « stress », mais avec « plaisir », découvre mes coachings !