On va aujourd’hui parler de la peur de l’échec, qui est une peur qu’on peut ressentir dès qu’on veut se lancer dans un nouveau projet.
Et c’est une peur qui est tellement présente qu’elle peut nous empêcher d’avancer.
Cet épisode pourrait complètement être en lien avec la 3e partie de mon programme en ligne « Révèle toi ! », qui est consacrée justement à développer vos projets personnels, à aller de l’avant.
Le but des 2 premières parties de mon programme étant consacrée à construire votre sécurité intérieure, à bâtir cette confiance en vous, pour ensuite dans la 2e partie faire la paix avec la nourritureL
Le but est de vous donner cette autorisation de manger, et faire de la place dans votre cerveau pour que la nourriture ne soit plus une obsession, afin que vous consacriez votre énergie non pas à ce que vous devriez ou non manger, mais plutôt à développer des projets qui vous tiennent à cœur, comme changer de job, avoir plus de temps pour vous, organiser un tour du monde famille..
Bref, je pense que vous aurez toujours une idée !
La notion d’échec : une notion très subjective
Alors j’aimerais déjà préciser quelques notions :
La définition que j’ai trouvé sur l’échec, c’est le résultat négatif d’une tentative, d’une entreprise, c’est un manque de réussite.
J’aimerais vous donner moi, ma vision de l’échec : déjà c’est que c’est quelque chose de très subjectif.
Quand dans la définition énonce « un manque de réussite » : chacun a sa définition de la réussite. Si par exemple vous voulez vous lancer dans la création de bijoux fantaisies : certaines personnes vont estimer que leur 1ère année de lancement sera une réussite si elles font tant de chiffre d’affaires, si elles ont tant d’abonnés sur les réseaux sociaux, si elles arrivent à faire des partenariats avec des personnes qu’elles admirent…
Pour d’autres personnes, la réussite résidera davantage dans l’équilibre, l’épanouissement qu’elles auront à développer cette activité, la richesse des rencontres qu’elles vont réaliser, le choix fait dans des matériaux nobles pour réaliser ces bijoux.. Etc etc
Donc « La réussite de mon activité de créatrice de bijoux fantaisie » est une circonstance neutre, et c’est nous, avec nos pensées, qui allons y apporter une signification.
Donc ça c’est la 1ère vision que je voulais apporter, que c’est vous qui définissez votre notion de réussite, et donc en conséquence, votre notion d’échec. Et la bonne nouvelle, c’est que vu que c’est vous qui la définissez, vous pouvez choisir les pensées que vous voulez adopter pour définir cette notion.
La 2e précision que je voulais apporter, c’est que je suis en train de vous faire tout un épisode sur l’échec, mais pour moi, il n’y a pas d’échec.
Quand vous vous lancez dans quelque chose de nouveau, et que la méthode que vous avez utilisée ne vous a pas permis d’obtenir le résultat que vous souhaitez : vous avez 2 possibilités.
– Soit vous testez une autre méthode, puis une autre, puis une autre, jusqu’à ce que vous obteniez le résultat voulu.
– Soit vous arrêtez d’essayer.
Donc pour moi, on ne peut pas dire « J’ai testé ça, ça n’a pas marché, j’ai échoué », non.
Mais plutôt : j’ai testé ça, je n’ai pas obtenu ce que je voulais, j’ai décidé d’arrêter d’essayer, car le jeu n’en valait pas la chandelle par exemple, car ça me prenait tout mon temps et j’en ai eu marre.
Je vous ai défini l’échec, comme étant la non atteinte d’un résultat, l’absence de réussite, l’absence de succès.
Si on définit plus précisément la peur : c’est une émotion qui accompagne la prise de conscience d’un danger, ou d’une menace.
Donc si la peur est une émotion, c’est qu’elle est provoquée par nos pensées !
D’après moi, cette peur de l’échec est le reflet d’autres peurs sous jacentes.
1ère peur sous jacente : la peur de l’inconnu
La 1ère peur : c’est la peur de l’inconnu. Comme je vous disais, la peur est là pour nous faire prendre conscience d’un danger ou d’une menace.
Notre mental cherchera toujours à nous garder dans notre zone de confort. Et pour lui, l’inconnu : c’est une menace, c’est un danger, puisqu’il n’est pas capable de prévoir l’avenir.
Donc lorsqu’on se lance dans quelque chose de nouveau, dans lequel on ne connait pas les tenants et les aboutissants : on s’imagine tout un tas de scénarios catastrophes, qui en conséquence vont nous paralyser et ne nous ferons pas avancer.
Le 1er point que je veux vous apporter, c’est que comme je l’ai indiqué, ce sont souvent des scénarios catastrophes, qui sont généralement complètement démesurés par rapport à la réalité.
Car notre mental est là pour nous signifier qu’en gros : on va mourir si on se lance dans ce projet.
On va tout perdre, finir sous les ponts, tout le monde nous tournera le dos… Ca va être horrible.
Le problème, c’est qu’on laisse souvent cette peur prendre le dessus sur notre vie avec ces pensées qui tournent en boucle dans notre tête.
Ce que je vous propose de faire, c’est d’écrire sur une feuille quelles sont les pensées que vous avez sur l’avenir si vous vous lancez dans ce projet. Pourquoi cela vous faire peur, et d’envisager, de matérialiser les obstacles qui pourraient se présenter à vous, et comment vous pourriez y faire face s’ils se présentaient à vous.
Car quand on tente quelque chose de nouveau, effectivement, il y a de fortes chances que ce ne soit pas un long fleuve tranquille, la vie est faite à 50/50 et c’est tout à fait ok.
Mais en osant aller regarder quels sont les obstacles qui pourraient se présenter à vous, et quelles solutions vous pourriez envisager : cette peur de l’inconnu baissera en intensité. Vous aurez davantage l’impression que vous pourrez maitrisez la situation, et cela vous donnera davantage d’élan pour vous lancer.
2e peur : la peur du regard des autres
L’autre peur sous jacente qui se cache derrière la peur d’échouer, et qui peut vous empêcher de vous lancer : c’est aussi et encore la peur du regard des autres.
Que vont dire les autres si ce que je veux faire ne fonctionne pas ?
Que vont dire les autres si je me lance dans ce projet qui est un peu insolite, inédit ?
Et ça je parle en connaissance de cause, car pour rappel j’ai quitté un job de contrôleur de gestion pour être coach… Comment vous dire que je savais pertinemment que les personnes qui allaient me dire « Mais t’as trop raison, vas y ! » allaient se compter sur les doigts d’une main !
Ce regard des autres effectivement, vous ne pouvez pas le contrôler. La question n’est pas tellement « Mais que vont penser les autres si je n’atteints pas les résultats escomptés », mais plutôt « Que vais-je penser de moi si je n’atteints pas les résultats escomptés ? ».
Car finalement, on a peur que les autres pensent certaines choses à notre égard, mais NOUS : qu’est ce qu’on va penser de nous si on n’atteint pas les résultats escomptés ?
Et en creusant, on constate qu’il y a une projection, que les autres vont finalement penser à propos de nous ce que nous on pense à propos de nous.
Donc c’est à vous finalement d’adoucir le regard que vous avez envers vous-mêmes, d’être plus clémente envers votre projet, pour atténuer cette peur du regard des autres.
3e paramère : l’absence de foi en ses capacités
L’autre paramètre qui peut alimenter cette peur de l’échec, et le fait de ne se lancer dans rien : c’est l’absence de foi en ses capacités.
Vous pourrez d’ailleurs compléter ce que je vais dire par l’épisode 14 de ce podcast intitulé « 3 pistes pour avoir confiance en soi ».
Si toutefois votre projet n’aboutit pas comme vous le souhaitez : comment allez vous réagir ? Quelles vont être les pensées que vous allez avoir sur vous ?
Est-ce que vous allez vous dénigrer ? Est-ce que malgré tout, vous allez continuer à jouer dans votre propre équipe ?
Ou est ce que vous allez vous trouver la plus nulle de la Terre, regretter d’avoir pris cette décision, estimer que vous n’arriverez jamais à rien dans votre vie ?
Car forcément, si vos résultats vous définissent, si vous estimez que si vous n’atteignez pas vos résultats, vous aurez moins de valeur, que vous n’arriverez jamais à rien : forcément, ça alimente votre peur de l’échec, et ça ne donne pas envie de se lancer dans un nouveau projet, car vous savez que si ça ne se passe pas bien, votre discours intérieur sera négatif et forcément vous vivrez des émotions négatives, car c’est jamais agréable de ressasser en boucle « je suis nulle, j’arrive à rien ».
Alors que si vous avez un discours du type : quoi qu’il arrive je saurai rebondir. Là, vous augmentez vos croyances en vos capacités, et votre peur de l’échec diminuera, car vous serez + dans cette mentalité, comme je vous expliquais au début, où l’échec n’existe pas : si ça ne marche pas, vous essayez autre chose.
Conclusion
En conclusion de cet épisode : quel que soit le projet dans lequel vous souhaitez vous lancer, je ne peux que vous inviter à le tenter.
Car la pire chose que vous puissiez vivre finalement, comme je dis souvent : c’est juste une émotion. Et c’est cette peur de vivre une émotion négative qui nous paralyse.
Mais dites-vous qu’une émotion : on s’en remet. Et quand bien même, si les actions que vous mettriez en place n’aboutissaient pas comme vous le voudriez : vous pouvez toujours en tirer des leçons. Vous saurez ce qui ne marche pas, et ça vous évitera de perdre du temps sur des actions sans grande valeur ajoutée, et de consacrer votre énergie sur ce qui marche vraiment.
Je vous partage une citation que je trouve amusante que j’ai trouvé sur le compte d’Aline de @ thebboost qui est coach business : « Echouer c’est cool. Vous VOULEZ vivre des échecs dans votre vie. Comme ça, lorsqu’Oprah vous intervewera et vous demandera « quels sont les échecs que vous avez traversés ? » : vous aurez des choses à lui raconter ». Voilà c’était pour la citation amusante !
Autre chose que vous pouvez vous demander, et ça j’en ai déjà parlé dans d’autres épisodes : ce qui m’a aussi aidé à me lancer, c’est « comment je veux regarder ma vie en arrière quand je serai vieille ? »
Comment quelqu’un qui n’a pas tenté et qui est resté dans sa zone de confort, ou comme quelqu’un qui a au moins essayé de vivre la vie qu’elle voulait vraiment ?
Car ça c’est quelque chose qui me tient vraiment à cœur dans mes accompagnements : que vous viviez une vie à 100%, que vous repreniez confiance en vous, et que vous alliez droit vers la vie de vos rêves.
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Pour travailler avec moi :
- Coaching individuel : 10 séances d’1h en visio via Zoom. Pour en savoir plus, cliquer ici.
- Programme en ligne : Pour en savoir plus, cliquer ici.
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