Changer notre discours intérieur pour s’aimer mieux
Dans l’épisode 2, dans lequel je parlais des 3 erreurs, des 3 croyances que l’on a à propos de l’alimentation intuitive, je vous disais que l’une des clés pour oser changer votre rapport à la nourriture et s’affranchir des différentes croyances de cette approche : c’était de construire votre sécurité intérieure.
Et que, pour bâtir cette sécurité intérieure, l’une des clés : c’est de savoir que quoi qu’il arrive vous resterez toujours dans votre propre équipe. Que plutôt que d’être dans la critique, le jugement, la punition de vous-mêmes, vous serez davantage dans la bienveillance et la compassion.
Et justement, pour être dans cette bienveillance, cette compassion envers soi-même : ça passe par votre discours intérieur.
Et j’aimerais aujourd’hui explorer un peu plus largement ce principe du discours intérieur.
Votre discours intérieur, c’est la manière dont vous vous parlez. Est-ce que vous avez plutôt tendance à vous féliciter, à être fière de vous ? Ou est ce qu’au contraire, vous êtes plutôt dans un discours « je ne suis pas assez ci », « je suis trop ça », est ce que vous êtes plutôt dans la critique et le jugement négatif de vous-mêmes ?
Le but de cet épisode, c’est donc de vous aider à améliorer votre discours intérieur. Car c’est en améliorant votre discours intérieur que vous pourrez davantage vous aimer et avoir confiance en vous, et donc bâtir cette fameuse sécurité intérieure.
J’aimerais vous dire que cet épisode est destiné à vous aimer inconditionnellement car vous le méritez, vous méritez de vous aimer inconditionnellement.
Mais cet amour inconditionnel peut paraître difficile à atteindre, même pour moi qui suis pourtant orientée développement personnel et qui m’intéresse au sujet, donc je vous dirai que cet épisode est plutôt destiné à vous donner des pistes pour vous aimer MIEUX.
Pourquoi avons-nous tant de mal à s’aimer soi même ?
Car finalement, s’il y a bien UNE relation importante dans notre vie : c’est celle que nous avons avec nous-mêmes ! C’est celle que l’on devrait privilégier !
Et bien déjà, parce que traditionnellement on a plutôt été habitués dans notre éducation à privilégier notre relation avec les autres : être poli, respectueux envers les autres, aimable.
Donc c’est quelque chose qu’on nous apprend étant petit, on nous apprend « les bonnes manières » à avoir en société,.. Mais on ne nous apprend rien, ou en tout cas pas grand-chose sur les bonnes manières à avoir envers soi même.
En tout cas, à mon sens, ce n’est pas autant mis en avant dans notre éducation. On nous apprend davantage à être tourné vers autrui que vers sa propre personne, et j’ai même envie de dire (sans rentrer dans un grand débat féministe) : encore plus peut être quand on est une femme.
Il y a également souvent une connotation négative au fait de s’aimer soi même. Si vous avez écouté les épisodes précédents, vous savez que j’aime bien chercher la signification des mots. Donc en cherchant « s’aimer soi », je suis arrivée à amour propre, et j’ai pu voir « orgueil », « prétention »..
Donc forcément, si s’aimer soi même, cela s’apparente à de l’orgueil et de la prétention.. Ce ne sont pas forcément des valeurs que l’on va chercher à acquérir, et on va donc avoir tendance à ne pas trop se mettre en avant et à se dénigrer.
L’autre raison pour laquelle on a du mal à s’aimer, c’est parce que finalement on ne s’autorise pas à briller. Et on préfère rester dans un certain moule, ne pas sortir du cadre, être comme tout le monde.
Je vous prends un exemple tout bête : une collègue vous fait une remarque sur votre robe. Elle vous dit « Oh elle est vraiment sympa la robe que tu portes aujourd’hui ! ».
Avez-vous remarqué comment parfois, on a tendance à se rabaisser quand on a un compliment (et je parle en connaissance de cause pour l’avoir fait dans le passé) : on apporte parfois une réponse du type « Oh la la, si tu savais pourtant comme elle est vieille ! Je l’ai depuis des années ! ». Ou alors « Mais tu sais je l’ai payée 3 fois rien en soldes », sous entendu elle a rien d’extraordinaire.
Je pense que la plupart des personnes auront tendance donc soit à dévaloriser la robe, soit diront simplement « Merci » et pour moi, c’est maintenant la réponse que je fais, un « merci » pour moi n’est ni dans la dévalorisation de soi, ni dans la surestime de soi, ça reste assez neutre.
Mais peu de personnes je pense répondront : « Carrément, cette robe me va trop bien, je me sens comme Beyoncé quand je la porte ! ».
Donc on va avoir tendance soit à se dévaloriser, soit à rester neutre, comme si on voulait que notre collègue, ou la personne qui nous fait le compliment ne se sente pas inférieure à nous, comme si on s’interdisait de briller l’espace d’un instant.
Une autre raison pour laquelle on a souvent tendance à se critiquer et à se dévaloriser : c’est parce qu’ on pense que si on s’accepte, si on s’aime tel qu’on est actuellement, on va donc rester tel qu’on est, on va se complaire dans ce que nous sommes actuellement tel un pacha dans son canapé devant Netflix, et on pense que qu’on n’évoluera pas.
Et je vous en parlais un peu d’ailleurs dans l’épisode 0, et c’est tout l’objet de ce podcast d’ailleurs : c’est complètement ok de vouloir évoluer, de vouloir changer, mais pas dans une énergie de « Je ne suis pas assez », pas dans une énergie de manque, mais plutôt dans la joie de ce que vous êtes actuellement, et de ce que pouvez devenir.
La puissance de nos croyances à propos de nous
J’aimerais maintenant m’attarder sur un autre facteur : ce sont les croyances que nous avons à propos de nous, et qui vont alimenter notre discours intérieur.
Tout au long de notre vie, nous nous sommes petit à petit forgé une identité de par nos expériences, de par ce que nos parents, nos profs ont pu nous dire, et chacun s’y est plus ou moins attaché.
Alors quand ce sont des croyances aidantes : forcément, c’est plutôt une bonne chose, car ce sont des croyances qui nous poussent dans notre quotidien. Par exemple, ça pourrait être « Je suis une personne organisée », « Je suis une personne plutôt douée en orthographe », « Je suis une personne très à l’aise avec les langues étrangères ».
Mais il y a d’autres croyances, qui elles vont être beaucoup moins aidantes et vont nous plomber : « Je suis une personne qui ne sait pas parler en public », « Je suis une personne qui a 2 mains gauches et qui ne sait rien faire de ses 10 doigts », « Je suis une personne nulle en sport ».
Au niveau de la nourriture, cela pourrait être « Je suis une personne qui ne sait pas se contrôler devant un paquet de gâteaux ».
Donc vous estimez ne pas savoir manger, être nulle, et n’avoir aucune volonté.
Et c’est cette fameuse définition qu’on se donne, cette fameuse identité qu’on se crée, en commençant par « Je suis une personne », qui fait qu’on pense que ces traits de personnalité, ces traits de caractère font partie de nous, et que c’est comme ça, qu’on ne peut pas en changer.
Ces croyances, ce sont en fait nos pensées, c’est ce qu’on pense à propos de nous, et la bonne nouvelle : c’est que nous ne sommes pas nos pensées, et nous avons le pouvoir de choisir nos pensées.
Nous avons le pouvoir de choisir notre discours intérieur, ce qu’on se raconte à propos de nous.
Nous n’avons pas le pouvoir de changer les circonstances extérieures, mais nous avons le pouvoir de choisir la manière de regarder ces circonstances.
Et c’est ainsi, en observant votre parcours d’un autre œil, et en vous offrant l’opportunité de changer votre regard sur vous, que vous pourrez petit à petit avoir cette confiance en vous, que vous pourrez vous offrir l’opportunité de vous aimer un peu plus.
C’est en changeant ce discours intérieur, en travaillant cette indulgence envers vous, que vous pourrez petit à petit bâtir cette confiance.
C’est en voyant les évènements sous un autre angle, et en vous disant que même si à vos yeux, certains évènements se sont mal passés, vous avez toujours l’opportunité d’évoluer, et d’apprendre.
Par exemple, plutôt que de vous dire « Je suis une personne qui ne sait pas parler en public », demandez-vous si c’est vraiment vrai ? Peut être que cette croyance n’est basée que sur quelques évènements, durant lesquels vous avez dû parler d’un sujet que vous ne maîtrisiez pas forcément ?
Plutôt que de vous dire que vous avez échoué dans le fait de parler à l’oral, dites vous que vous pouvez éventuellement travailler un peu plus votre sujet pour davantage le maîtriser, vous entrainer à faire votre présentation seule chez vous pour être davantage préparée.
Observez aussi que peut être que pour le moment vous n’êtes pas à l’aise pour parler devant un grand nombre de personnes, mais vous êtes par contre à l’aise dans un petit groupe de personnes.
Si vous considérez être une personne nulle en sport : avez-vous déjà fait un sport qui vous convenait vraiment ? Basez-vous cette affirmation sur le sport fait à l’école et que vous ne pouviez pas vraiment choisir ? Vous êtes-vous déjà donné l’opportunité de pratiquer, d’apprendre un sport qui vous plaisait vraiment ? Considérez vous que le sport c’est forcément une activité où on brule 500 calories par minute, et où on est épuisée et dégoulinante de transpiration ? Et si le sport pouvait être aussi une activité douce comme le pilate ou le yoga ?
Pour ce qui est du rapport avec la nourriture : si vous considérez être une personne qui ne sait pas se contrôler devant un paquet de gâteaux.
Avez-vous déjà émis l’hypothèse que cela pouvait être dû à vos régimes passés ? Ou peut être aux pensées de restrictions que vous avez sur ces gâteaux ?
Vous êtes vous déjà donné l’opportunité d’apprendre autre chose sur la relation qu’on pouvait avoir avec la nourriture ? Qu’on pouvait vivre autrement qu’en faisant des régimes et en ayant des compulsions alimentaires ? Pour déconstruire tout ça, je vous invite à vous abonner à mon compte Instagram @christelle.cayet si ce n’est pas encore fait !
Ce que je veux vous montrer, c’est que votre vie n’est pas tout blanc ou tout noir. En ayant cet aspect très tranché sur ce qu’on est « Je suis une personne nulle en sport », « Je suis une personne qui ne sait pas se contrôler devant un paquet de gâteaux » : il y a ce côté très intransigeant envers nous-mêmes qu’on s’impose, qui ne laisse aucune place à des concessions ou à des compromis.
Et dans l’épisode précédent, comme je vous disais, je vous parlais de cette fameuse sécurité intérieure qu’il était nécessaire de se bâtir, en ayant la foi que quoi qu’il arrive, vous resterez toujours dans votre propre équipe.
Et en ayant par exemple la pensée « Je suis une personne qui ne sait pas se contrôler devant un paquet de gâteaux » : forcément, vous sentez vous rassurée à l’idée de tenter l’alimentation intuitive, approche qui prône entre autres, le fait de se donner la permission inconditionnelle de manger et de n’avoir aucun aliments interdits ?
Car en ayant cette pensée, il est fort probable que si vous tentez cette approche, et que pour une raison X ou Y vous mangez un paquet de gâteaux, vous ayez un discours du type « Je n’arriverai jamais à changer, l’alimentation intuitive c’est pas pour moi, je suis nulle etc ».
Et c’est en amenant justement davantage de nuance dans ce que vous pouvez être, de prendre conscience que ce que vous êtes n’est pas figé dans le marbre, en ayant de l’indulgence envers vous-même que vous pourrez ainsi changer votre discours intérieur, et bâtir votre propre sécurité.
Et c’est aussi en vous donnant l’opportunité d’apprendre autre chose que vous pourrez ainsi évoluer, comme par exemple le fait d’abandonner les régimes pour vous tourner vers une autre méthode comme l’alimentation intuitive.
C’est en osant changer votre manière de penser, votre manière de faire, que votre vie pourra être davantage conforme à vos désirs.
Exercice :
Faites un download de votre identité.
Mettez sur papier toutes les pensées que vous avez à propos de vous, comment vous vous définissez : indiquez à la fois vos pensées négatives à propos de vous, mais aussi vos pensées plus aidantes.
Le but étant évidemment de travailler sur vos pensées plus négatives.
Pour chaque pensée, vous pouvez vous poser les questions suivantes :
– Pourquoi je pense ça ?
– N’y a-t-il pas d’autres circonstances qui prouvent le contraire de ce que je suis en train de penser ?
– Quelle nuance je pourrais apporter à cette pensée ?
Exercice
Faites un download de votre identité.
Mettez sur papier toutes les pensées que vous avez à propos de vous, comment vous vous définissez : indiquez à la fois vos pensées négatives à propos de vous, mais aussi vos pensées plus aidantes.
Le but étant évidemment de travailler sur vos pensées plus négatives.
Pour chaque pensée, vous pouvez vous poser les questions suivantes :
– Pourquoi je pense ça ?
– N’y a-t-il pas d’autres circonstances qui prouvent le contraire de ce que je suis en train de penser ?
– Quelle nuance je pourrais apporter à cette pensée ?
***
Donc voilà pour cet épisode sur votre discours intérieur, je tenais à vous montrer l’importance de ce discours, l’importance de cette identité que l’on se crée, et vous montrer que vous pouvez choisir d’avoir des pensées différentes à propos de vous, et plus vous choisirez des pensées bienveillantes envers vous-même, plus vous serez amené à mieux vous aimer.
Et n’attendez pas DES AUTRES qu’il vous amènent cette sécurité intérieure : les autres auront beau vous dire que vous êtes formidable, si VOUS, vous n’y croyez pas… Cela aura juste l’effet d’un soufflé qui retombe aussi vite qu’il est monté ! C’est en changeant VOUS-MEMES votre discours intérieur, que vous vous apporterez cette sécurité intérieure.
Quel petit pas allez-vous faire aujourd’hui pour vous aimez mieux ? Quelles sont les croyances que vous vous répétez dans votre discours intérieur à votre sujet ?
Venez m’en parler en m’envoyant un mail !
Si vous aimeriez vivre une vie à 100%, mais que vous avez du mal à oser changer, je vous propose de me rejoindre lors d’un coaching :
- Coaching individuel : 10 séances d’1h en visio via Zoom. Pour en savoir plus, cliquer ici.
- Programme en ligne : Pour en savoir plus, cliquer ici.
Et dans mes coachings, on travaille justement sur votre discours intérieur : je vous amène à mettre une autre paire de lunette sur ce que vous pensez de vous.. Mais aussi sur ce que vous pensez à propos de la nourriture, de votre corps…
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