SOMMAIRE
Dans l’épisode de la semaine dernière, j’ai abordé avec vous les raisons pour lesquelles ça ne servait à rien de s’attacher à son poids, voir même pourquoi cela pouvait être néfaste.
Je vous expliquais que lorsqu’on était attaché au chiffre sur la balance, on s’éloignait alors de nous-mêmes, et on remettait notre manière de manger à ce chiffre.
A savoir que lorsque ce chiffre ne nous convient pas, on va avoir tendance soit à se priver de manger, soit à manger plus que nos besoins car on se dit que prochainement on va se priver de manger dans le but d’atteindre le poids souhaité.
Et lorsque ce chiffre nous convient, on va avoir tendance à manger quand même plus que nos besoins, vu qu’on se dit qu’on peut bien se lâcher un peu la grappe et manger ce qui nous fait plaisir.
Et d’autre part, je vous disais aussi qu’il n’y a pas que l’alimentation et le sport qui influencent notre poids. Il y a tout un tas d’autres facteurs, comme la génétique, l’âge, notre niveau de stress, notre niveau de sommeil et bien d’autres encore qui influencent notre poids.
Donc rester attaché à son poids en essayant de le contrôler peut être une tentative qui finalement restera vaine.
Je vous ai proposé plusieurs façons de vous en détacher, la 1ère étant bien évidemment de mettre votre balance au placard, et la 2e, c’est de voir votre rapport au contrôle. Car si on reste autant attaché à notre poids, et si on cherche à le contrôler, c’est qu’on pense qu’en étant à un certain poids, on pourra ressentir une émotion.
Et que si on abandonne ce contrôle, si on lâche prise, et que les choses ne se passent pas comme elles veulent : alors on va vivre une émotion négative qui sera juste inconfortable.
Et je vous suggérai d’accès votre contrôle sur ce que vous pouvez contrôler, à savoir entre autres vos pensées, et notamment les standards auxquels vous souhaitez vous référez, et plutôt que de choisir que vos standards du bonheur correspondent à votre poids et votre apparence physique, de choisir d’autres standards, avec notamment votre qualité de vie, votre niveau de plaisir au moment des repas, ou encore votre niveau d’écoute de votre corps quand il envoie le signal qu’il a faim.
Je vous invite à écouter l’épisode précédent pour plus de détails.
**
J’avais terminé en vous parlant d’une autre piste, qu’on entend souvent, qu’on voit souvent passer, c’est le fait de prendre conscience de sa vraie valeur.
De considérer que notre valeur ne reposer pas essentiellement sur notre poids et notre apparence physique.
Je vous avoue que cette phrase je l’ai vue passer mainte et mainte fois, et à chaque fois que je vois passer cette phrase : ça me gonfle. Car j’ai l’impression que c’est une phrase toute faite.
Alors vous allez me dire « Ben pourquoi tu nous en parles alors ? ».
Et bien parce que je suis quand même d’accord avec le principe ! J’ai alors réfléchi à pourquoi ça m’agaçait de voir cette phrase, et j’ai compris que ça m’agaçait car je ne voyais pas trop comment matérialiser la chose. Comment finalement prendre conscience de sa vraie valeur.
Donc je pense que mon agacement était issu de ma frustration par rapport à ce concept, qui en soit est très juste, mais comment on fait finalement ?
Et vu que je voulais vous apporter cette piste dans cet épisode de podcast, et bien ça m’a amené à chercher, donc voilà comment pour moi, ça pourrait se matérialiser le fait de prendre conscience de sa vraie valeur.
1ère piste : L’autorisation que vous vous donnez d’avoir de la valeur
Déjà, est ce que pour vous c’est ok pour vous ce principe que vous avez de la valeur ?
Car quand on a tendance à avoir enchaîné les régimes : on sait que l’une des conséquences, c’est la baisse de l’estime de soi. Et on a plutôt tendance à avoir un discours intérieur qui se rapproche de « Je suis nulle et moche », plutôt que « Je suis une nana super ».
Et d’autre part, comment vous considérez les autres qui mettent en avant leur valeur ? Qui disent qu’ils sont fiers de leur travail, qui disent qu’ils ont préparé une présentation en béton, qui ont confiance en leurs capacités à réaliser leurs rêves ?
Car si vous trouvez que ces personnes sont arrogantes et prétentieuses, il est peu probable que vous-mêmes, vous osiez dire que vous êtes fières de votre travail, que votre présentation est en béton, ou que vous êtes confiante à l’idée de réaliser vos rêves.
Dans un process de paix avec la nourriture, je vous parle souvent de cette fameuse autorisation de manger qu’il est important de vous donner (c’est le principe n°3 du process d’alimentation intuitive).
A ce même titre, il est important que vous vous donniez l’autorisation d’avoir de la valeur.
C’est intéressant de vous demander : si vous exprimez votre valeur, votre fierté, vos réussites : comment vous vous sentez ?
Pourquoi vous vous sentez comme ça ?
Soit ça ne vous posera pas de problème de vous mettre en avant, soit comme je disais vous pouvez peut être trouver ça prétentieux ou arrogant : pourquoi vous pensez ça ?
2e piste : Quelles sont vos conditions pour que vous estimiez avoir de la valeur ?
Ensuite, est ce que vous estimez que pour avoir de la valeur, vous devez remplir un certain nombre de conditions ?
Conditions qui d’ailleurs pourraient être : faire un certain poids, avoir un certain physique…
Car si vous avez une liste de critères longue comme le bras à remplir pour enfin considérer que vous avez de la valeur : certainement que rares seront les fois où vous trouverez avoir de la valeur.
Et on en revient à ce dont je vous parlais : de choisir les standards auxquels vous vous référez.
Plutôt que de considérer que votre valeur repose sur votre physique, considérez que votre valeur repose sur votre écoute de vous-mêmes par exemple.
Quand je m’autorise à manger ce brownie, j’honore ainsi mon corps en lui faisant plaisir et j’augmente ma valeur.
Quand je vais faire une sieste l’après midi parce que je me sens fatiguée, je m’écoute, et je me montre que j’ai de la valeur.
Donc changez vos conditions, j’aurais même envie de dire : vous n’avez pas besoin de conditions pour avoir de la valeur, mais si toutefois vous deviez en choisir, choisissez des conditions qui vous servent.
3e piste : Tenir compte de ses propres besoins et de sa propre opinion
Ce qui m’amène à faire la transition : à quel point tenez vous compte de vos propres besoins ? De votre propre opinion ?
Car en effet, comment voulez-vous ressentir avoir de la valeur si vous ne vous écoutez pas ?
Si vous n’écoutez pas vos envies, vos besoins : si vous ignorez votre faim, si vous ignorez votre envie de manger des cookies parce que franchement le méritez vous ?
Et là je parle au niveau de l’alimentation, mais c’est valable évidemment dans des sphères plus larges : si vous dites toujours oui à tout alors que vous aimeriez dire non, si vous considérez que l’avis des autres est plus important que votre propre avis ?
Toutes ces actions, ces manières d’agir peuvent vous paraître insignifiante, mais répétez à la longue : cela envoie le message à votre cerveau que vous ne savez pas manger en vous fiant à vos propres signaux et qu’il est préférable de s’en remettre à des règles extérieures à vous, qu’en disant tout le temps oui et en accordant plus de crédit aux autres et à leur opinion : cela envoie le message que vous passez toujours après tout le monde, et que vous êtes finalement sans importance, votre opinion ne compte pas.
Cette valeur passe aussi par une affirmation de vous, et non pas par ce que le voisin aimerait pour vous, mais par ce que vous, vous aimeriez pour vous.
C’est finalement faire de vous une priorité, savoir que vous serez toujours là pour vous quoi qu’il arrive.
C’est ça que j’appelle bâtir sa sécurité intérieure, et c’est la 1ère partie de mon programme en ligne que vous pouvez encore rejoindre cette semaine, où on construit cette confiance en vous, de manière à ce que vous soyez la personne la plus importante de votre vie, pour qu’ensuite vous puissiez vous donner cette autorisation de manger, faire cette paix avec la nourriture, et vous consacrer à des projets personnels qui vous font vibrer.
4e piste : Valorisez ce que vous faites.. Et qui vous êtes !
Et enfin, prendre conscience de sa valeur, c’est valoriser ce que vous faites.
Au-delà de ce que vous accomplissez chaque journée, dans votre travail, dans votre quotidien à la maison : déjà, effectivement, vous pouvez valoriser la tâche en elle-même. Mais ce que je vous invite aussi à reconnaître, c’est le chemin parcouru pour en arriver là, qui au 1er abord peut sembler insignifiant, et pourtant !
Par exemple, chaque WE, je cuisine en faisant du Batch Cooking. Et déjà, j’éprouve un sentiment de satisfaction quand mes plats sont prêts pour la semaine, mais je suis aussi contente du chemin accompli pour faire tout ça : qui nécessite de faire ses menus, d’aller faire les courses, de décider de consacrer 2 à 3h dans le WE pour cuisiner (c’est vraiment quelque chose qui se fait en plusieurs étapes). Et je n’en ai pas toujours conscience, car c’est tellement naturel pour moi de faire comme ça, que je n’y fais plus forcément attention.
Mais si on prend le temps de réfléchir, cela nécessite quand même des qualités organisationnelles, tant au niveau des menus que de la gestion du temps pour faire tout ça, et qui au-delà de FAIRE tout ça, mettent en valeur qui je suis (car on est dans une société qui valorise beaucoup le FAIRE, et a tendance à délaisser l’être), et je pense que je peux dire que je suis une personne organisée.
Et pour moi, c’est une qualité qui me facilite grandement le quotidien.
Conclusion
Donc au final, quand on entend et quand on voit passer des messages du type « Tu n’es pas qu’un poids, tu n’es pas qu’un physique, prends conscience de ta vraie valeur »
Ca pourrait se matérialiser par:
-S’autoriser à se donner de la valeur
– Revoir les conditions que vous estimez devoir remplir pour avoir de la valeur
– Tenir compte de vos propres besoins et de vos propres opinions
– Prendre conscience de la valeur de ce que vous faites, et de quelle personne vous êtes.
Et plus vous serez au centre de vos préoccupations, plus vous ferez des choses qui sont importantes pour vous, et plus vous tiendrez compte de votre opinion moins vous ressentirez le besoin d’être attaché à votre poids, à votre apparence physique car vous serez consciente que votre valeur passe par autre chose.
Pour travailler avec moi :
- Coaching individuel : 10 séances d’1h en visio via Zoom. Pour en savoir plus, cliquer ici.
- Programme en ligne : Pour en savoir plus, cliquer ici.
Ce podcast est disponible sur

0 commentaires
Trackbacks/Pingbacks